Approchant les 2, 9 Mt, les trafics brestois affichent une baisse de 5 % par rapport à 2012. Une baisse essentiellement due aux matières premières agricoles (MPA) qui, totalisant 825 000 t, chutent de 17 %. « La diminution des entrées de graines de soja destinées à l’usine Gargill atteint 27 %, et celle des entrées de tourteaux de tournesol dégringole de 45 % », précise la CCI. Toujours au chapitre des MPA, les vracs liquides agroalimentaires augmentent de 3 % (128 300 t). Dans un marché national en baisse de 1,5 %, les hydrocarbures progressent de 4 % (758 400 t) alors que, dans le même temps, le gaz chute de 19 % (42 500 t).
L’environnement difficile du secteur de la construction a des effets différents: si le sable marin baisse de 33 % (284 000 t), le ciment progresse de 3 % (68 000 t). Par ailleurs, les exportations de ferrailles restent stables (+ 1 % avec 131 000 t) alors que le trafic de pierres de ballast pour la réfection des voies ferrées chute de 33 % (36 000 t). En fait, ce sont les marchandises diverses qui sauvent la donne brestoise avec 20 % de mieux (575 000 t). On y constate notamment un mieux de 8 % sur les viandes congelées (254 000 t), et un autre de plus de 20 % sur la poudre de lait (12 000 t). Ce qui se traduit par une augmentation du trafic par conteneurs de 23 %, soit 59 000 boîtes. « Avec un quasi-équilibrage 50/50 de conteneurs frigo et non frigo », se réjouit la CCI.