Alors que de nombreux pays se font porter pâles, l’Italie offre l’un de ses ports pour héberger les opérations de transfert et de destruction des armes chimiques syriennes vers la mi-janvier. Selon le quotidien italien Il Corriere della Sera, le port ne sera pas un site militaire et sera probablement situé en Sardaigne ou en Sicile. Il s’agit au total de 150 conteneurs, acheminés à bord de navires norvégiens et danois avant d’être stockés et détruits. Le ministère des Affaires étrangères a publié un communiqué affirmant « que l’Italie a soutenu le processus de négociation sur les armes chimiques et qu’elle ne peut ni confirmer ni démentir la disponibilité d’un port sarde ». Selon les experts, l’hypothèse d’un site sarde est la plus probable, et plusieurs sont évoqués, comme les ports d’Oristano et d’Arbatax dont les infrastructures se prêtent à ce type d’opération. Reste que le transfert et le démantèlement en Italie, et notamment en Sardaigne, île a vocation touristique, risque de susciter la colère de la population locale.
Ports
Un port italien pour la destruction des armes chimiques syriennes
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