Les trafics stagnent et les parts de marché dans les conteneurs sont en baisse pour le port néerlandais. En panne de croissance sur l’exercice en cours avec des trafics à l’étal par rapport à 2012, à 442 Mt (chiffres provisoires), le premier port maritime européen a collectionné les contre-performances sur 2013. Ses deux principaux pôles d’activités, produits pétroliers (50 % de son chiffre d’affaires) et conteneurs (28 %), sont à la peine.
Dans ce dernier secteur, la suprématie de Rotterdam a été mise à rude épreuve: chute de 3,1 % des volumes conteneurisés, à 121,6 Mt (− 2,1 % en nombre de conteneurs, à 7,34 millions d’unités, et − 1,7 % en EVP, à 11,66 MEVP). En perte de vitesse par rapport ses concurrents, Rotterdam a vu sa part de marché chuter de 30 % à 28,4 % dans cette branche, notamment au profit de Hambourg. De son côté, l’activité pétrolière a été marquée par une chute de 7,3 % des volumes de brut transbordés (91,1 Mt) et une légère hausse de 1,8 % pour les autres produits minéraux (83,3 Mt). Malgré le dynamisme de la branche gazière (+ 23,6 %, à 0,7 Mt), les volumes de vrac liquide ayant transité par Rotterdam ont chuté de 2,6 %, à 208,5 Mt. Même tendance baissière dans le conventionnel: − 1,8 %, à 23,3 Mt.
De fait, seul le secteur du vrac sec a tiré son épingle du jeu avec une hausse de 12,7 % des marchandises manutentionnées, à 88 Mt (+ 28 % pour les produits agricoles, + 17,1 % pour le charbon et + 9,4 % pour le minerai de fer).