Réunis en AG fin novembre à Marseille, ses membres ont « déploré le peu de place accordée au transport fluvial par l’État français ». Mais surtout dénoncé la suspension de la procédure prévue de débat public et des études associées du dossier. Une conséquence de son classement par la Commission mobilité 21 dans les projets à « horizons plus lointains ». Interrogé, Pascal Girardot, directeur délégué de Voies navigables de France, a précisé que le volet socio-économique de ces études n’avait pas été finalisé et qu’il restait des simulations de trafic à réaliser. Le budget nécessaire pour boucler le travail serait de quelques centaines de milliers d’euros. Dans le contexte actuel, VNF réfléchirait à la réalisation d’une première synthèse, qui pourrait être mise à disposition des territoires concernés. Quant aux études manquantes, elles pourraient éventuellement être finalisées dans le cadre des études sur le corridor multimodal européen no 9 « Mer du Nord- Méditerranée ». La Commission européenne classe en effet la réalisation de ce réseau central de transport avant 2030; un horizon beaucoup moins lointain que l’année 2050 retenue par la Commission mobilité 21.
Quant au raccordement de la darse 2 du terminal Fos 2XL au canal du Rhône, le percement d’un chenal de 3,5 km bute depuis des années sur la protection de trois plantes rares. Il en faut plus pour désespérer le président André Rossinot. « Il faut être tenace, ne pas abandonner, ne pas s’inscrire dans les reports. » L’association Seine-Moselle-Rhône ne lâche pas les rames.