Avec la fermeture des bouches du port de Venise liée aux travaux de la digue Moise, les grands navires de croisière ont de gros soucis d’accostage. Un problème dérivant, selon l’association des agents maritimes de la Vénétie, du manque de points d’amarrage dans le port de Marghera, la zone réservée à ce type de navires. « Récemment, des câbles à haute tension ont dû être soulevés pour faire passer les grands navires et les compagnies doivent désormais demander le droit de passage au moins un mois à l’avance », dénonce l’association. Autre problème: le mélange entre les trafics de cabotage et de croisières. D’où une augmentation des coûts au niveau des services de pilotage, accostage et remorquage, estime l’association.
« Sur le plan commercial, cette situation comporte des dommages importants pour les deux côtés. La cohabitation entre deux types de trafic aussi différents a un impact négatif incalculable sur le moyen terme au niveau des coûts des services nautiques », affirme l’association.
Dans l’immédiat, la situation est sans issue. La fermeture des bouches et la probable application du décret bloquant graduellement le passage à partir du 1er janvier des navires de plus de 96 000 t, sans plan B, laissent envisager le pire aux agents maritimes.
