Ces dernières années, malgré la crise touchant ce secteur, le complexe sidérurgique bayonnais, installé sur les anciennes Forges de l’Adour, a réussi, tant bien que mal à maintenir son activité. En 2013, en revanche, Celsa accuse un repli conséquent aggravé par un incident technique qui a paralysé sa production au mois d’avril. Résultat, les trafics maritimes bayonnais, à fin septembre 2013, enregistrent une baisse significative de 40 % des imports de ferrailles (− 200 000 t) et de 28 % des exports de billettes (− 190 000 t).
Trafic global du port en recul de 17 %
Ce ralentissement des flux maritimes impacte ainsi à lui seul le trafic global du port de Bayonne, qui avoisinait fin septembre les 2 Mt, soit une activité en recul de 17,7 % par rapport à l’an dernier. Ni le gain de 70 000 t (+ 40 %) dans les exports de maïs en 2013, à la fin de la campagne céréalière, ni des embellies dans des petits trafics notamment liés au bois ou à l’agroalimentaire n’ont pu permettre au port de Bayonne de compenser la chute des flux du secteur ferraille. Le ralentissement de l’activité portuaire s’explique également, durant les neuf premiers mois de l’année 2013, par des variations à la baisse de secteurs comme le soufre (− 18 %), les produits chimiques (− 26 %) et les engrais (− 6 %).