Un nouveau président pour le Grap

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Le groupement routier des activités portuaires (Grap) a un nouveau président en la personne d’Olivier Leloup. Ce dirigeant d’une société de transport prend ainsi la succession de Léonard de La Seiglière. Le Grap, créé il y a trois ans, regroupe aujourd’hui 70 adhérents pour 1 000 camions. L’association est montée à plusieurs reprises au créneau pour dénoncer les temps d’attente sur les terminaux portuaires, des temps d’attente pouvant parfois atteindre « cinq à huit heures » selon le nouveau président du Grap. Encore aujourd’hui, le responsable veut s’engager pour les limiter, même s’il admet que la situation s’est sensiblement améliorée. La mise en place de rendez-vous sur les terminaux permettrait de réduire ces délais. Récemment, une réunion dans les locaux de l’Umep a permis de faire le point entre le Grap, les armateurs, les transitaires, les manutentionnaires et des représentants de la Soget. Les négociations ont porté notamment sur la généralisation du système de prise de rendez-vous. Aujourd’hui, le temps de conduite et de travail des chauffeurs est encadré. La journée ne doit pas dépasser douze heures incluant le temps de route, l’attente et le chargement. Autre sujet d’inquiétude pour le Grap, des travaux de longue durée prévus sur le pont de Tancarville devraient provoquer des encombrements. Le Grap réfléchit actuellement avec la chambre de commerce et d’industrie du Havre, le gestionnaire du pont, pour trouver des solutions afin de réduire l’impact sur le transport routier. L’avis du Grap a également été demandé dans le cadre de la future plate-forme multimodale.

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