Transbordements en berne à Rotterdam sur les trois trimestres de l’année écoulée. Pénalisé par une activité en recul dans le secteur conteneurisé et du vrac sec, le port néerlandais a accusé une chute de 0,1 % des transbordements de marchandises depuis le début de l’année, à 332,4 Mt, comparé à la même période de l’an dernier. De fait, Rotterdam devrait connaître une panne de croissance sur l’exercice en cours. « Les transbordements sur l’ensemble de l’année 2013 se situeront au même niveau qu’en 2012 en termes de tonnage », anticipe Hans Smits, directeur général de la société d’exploitation du port.
Côté performances, le secteur du vrac sec se distingue avec un regain des transbordements toutes branches confondues (fer et minerai de fer, charbon et denrées agricoles). Au global, la hausse atteint 12 % avec 65,3 Mt de marchandises transitées.
Au-delà, le tableau est plus sombre. La baisse de la demande mondiale en carburants s’est traduite par un recul de 6,7 % des transbordements de pétrole brut. Une chute qui n’a pas été compensée la bonne tenue de l’activité de transit en produits pétroliers fossiles (+ 1,3 %) et en gaz liquide (+ 6,6 %). Au final, les transbordements de vrac liquide ont porté sur 157,5 Mt entre janvier et septembre (− 2,4 %).
La mauvaise conjoncture a directement impacté le segment conteneurisé. Les transbordements ont chuté de 2,7 % en tonnage, à 92,2 Mt, et de 1 % en nombre d’EVP.