Avec 2,2 Mt, Brest n’enregistre qu’une très légère baisse de 1 % au 3e trimestre. Avec 1,02 Mt, ce sont les vracs solides qui sont à l’origine de cette baisse (− 14 %). Totalisant 733 055 t, les vracs liquides sont en augmentation de 3 % et, avec 445 879 t, les divers affichent une hausse de 32 %. Le ciment est relativement stable (− 1 % avec 52 849 t) alors que le sable marin est en baisse de 16 % (227 975 t) et les pierres (ballasts) de 33 % (31 683 t). Avec 639 679 t, les vracs liquides-énergie font 4 % de mieux. Un essai d’export de bois brisé vers la Suède a été tenté qui ne demande qu’à devenir trafic régulier.
Au niveau des marchandises diverses, les viandes congelées par conteneurs bondissent de 15 % (199 197 t) au détriment des palettes (− 78 %), la poudre de lait de 11 % (8 863 t) et le divers non conteneurisé de 307 % (45 599 t). En revanche, piètre saison de la pomme de terre qui perd 75 % en conteneurs et 84 % en palettes (respectivement 286 et 923 t). Menacé par les crises qui secouent le monde avicole et porcin de son hinterland, Brest a pour l’heure enregistré une hausse du trafic de conteneurs qui, avec 34 593 EVP, bondit de 34 %.