ONU: la piraterie somalienne représente 15 % du PIB du pays

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Trafic d’héroïne, piraterie maritime, trafic d’ivoire et migrations clandestines: telles sont, par ordre décroissant d’importance financière, les principales formes prises par la criminalité transnationale organisée en Afrique de l’Est, conclut l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans un rapport rendu public le 4 septembre. Son titre est sans ambiguïté: La criminalité transnationale organisée en Afrique de l’Est, évaluation des menaces.

Jusqu’à 22 t d’héroïne transitent par la région chaque année, et sa consommation locale représente 160 M$ de « chiffre d’affaires » annuel. Avec des revenus estimés à 150 M$, la piraterie aux larges des côtes de la Somalie représente environ 15 % du PIB de ce pays.

En 2013, aucun enlèvement contre rançon n’a réussi en Somalie, prouvant l’efficacité de la coopération internationale face à des formes de criminalité organisées, affirme l’ONUDC. Tandis qu’en 2009, 16 navires ont été détournés rien qu’au mois d’avril par des pirates somaliens, deux ans plus tard, la moyenne se situe à un par mois. Une intervention « efficace a également contraint les pirates à s’éloigner des côtes ».

En écoulant jusqu’à 154 t chaque année sur les marchés asiatiques, le braconnage de l’ivoire génère 30 M$ de revenus illicites.

Plus de 100 000 personnes, affirme l’ONUDC, ont été exfiltrées clandestinement de la région rien que l’an dernier, générant plus de 15 M$ de profits pour les passeurs qui opèrent sur les voies maritimes de la corne de l’Afrique.

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