Après avoir acquis à Santos le terminal de conteneurs Tecondi en juin 2012 (rebaptisé depuis peu Ecoporto Santos), la holding Ecorodovias compte investir près de 68 M€ à court terme dans le secteur portuaire. À commencer par 25 M€ injectés dès cette année dans le terminal Ecoporto Santos. L’objectif de la holding? Proposer une offre intégrée de services et « l’option la plus efficace pour le commerce extérieur brésilien », d’après le président du groupe, Marcelino Rafart de Seras. Actuellement, le groupe possède, à travers sa filiale Elog, 15 actifs répartis entre centres de distribution, platesformes multimodales et centres logistiques sous douane. « Ce que nous créons avec toute cette infrastructure est quelque chose qu’aucun terminal au Brésil ne peut offrir aujourd’hui », estime le président. Ecoporto Santos (le troisième principal terminal de conteneurs à Santos) devrait prochainement accueillir trois grues à conteneurs, tandis qu’un dragage du bassin d’accostage permettra de recevoir des navires allant jusqu’à 318 m de long. Parallèlement, le groupe espère pouvoir agrandir le terminal, grâce au renouvellement des contrats de concessions antérieures à la loi des ports de 1993. Ecorodovias compte également profiter des nouvelles possibilités offertes par la « mesure provisoire des ports », qui permet désormais aux terminaux privés, même dépourvus d’une majorité de marchandises propres, de voir le jour. Le groupe affiche son intérêt pour les axes d’importation et d’exportation où il détient déjà des infrastructures. Autrement dit, Ecorodovias pourrait participer aux appels d’offres pour les ports de Paranaguá (État du Paraná), dont l’accès est permis par l’axe routier Ecovia, le port de Rio Grande (État de Rio Grande do Sul), desservi par la route Ecosul, et enfin les régions de l’Espírito Santo, Bahia et Rio de Janeiro, en raison de la présence de l’Eco 101.
Manutention
Ecorodovias a de fortes ambitions portuaires
Article réservé aux abonnés