Fos ArcelorMittal gonflé à bloc

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L’usine ArcelorMittal de Fos-sur-Mer ne connaît plus la crise. Elle devrait produire 4 Mt d’acier en 2013 (3,14 Mt en 2012), soit presque son niveau maximum. Avec deux hauts-fourneaux remis à neufs, « nous avons un horizon de 20 à 25 ans devant nous », avance le président d’ArcelorMittal Méditerranée, Jean-Luc Maurange. Créée en 1974 sur un terrain de 1 650 ha, l’usine emploie actuellement quelque 2 500 salariés et 1 300 sous-traitants. Elle vient même d’effectuer une centaine d’embauches, des intérimaires qui bénéficieront de contrats à durée indéterminée.

De nouveaux marchés autour du bassin méditerranéen portent la production de coils, des bobines d’acier expédiées un peu partout dans le monde. Le site fournit notamment la nouvelle usine Renault à Tanger, au Maroc. Il profite également de la croissance en Turquie et en Egypte, indique Jean-Luc Maurange.

L’accord conclu ces jours-ci avec STX France va assurer un peu plus la production. ArcelorMittal vient en effet d’être retenu par le chantier naval nazairien pour la fourniture de l’intégralité des aciers de la coque et des 20 ponts du futur paquebot de la classe Oasis qui devrait être livré en 2016 par STX France à l’armateur américain RCCL. Ce marché représente plus de 40 000 t de plaques et de tôles. Les bobines produites à Fos-sur-Mer seront déroulées et transformées en tôles par l’unité Distributions solutions installée à Saint-Nazaire. Les plaques seront produites à Gijón, en Espagne, puis acheminées à STX via l’autoroute de la mer Gijón-Saint-Nazaire.

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