« Le projet comprend la construction de bureaux pour accueillir les forces de l’ordre, installer des caméras de surveillance et monter des infrastructures. C’est un point de départ car nous pourrions arriver dans un deuxième temps à une zone s’étalant sur quelque 900 ha », a annoncé Piergiorgio Massidda, président de l’autorité portuaire.
L’objectif de cette opération est de suspendre les droits de douanes. Les droits sur la marchandise seraient versés en cas de départ, mais pas de dépôt. Pour l’heure, la région étudie le dossier. Plusieurs opérateurs soutiennent ce projet, à commencer par la société Cict qui appartient au groupe Contship, l’opérateur en charge du trafic dans le port de Cagliari. « Les avantages fiscaux peuvent permettre, comme en Égypte par exemple, de relocaliser les entreprises », estime Franco Cupolo, le patron de Cict. Selon plusieurs experts, la création d’une petite zone franche servira de ballon d’essai pour cerner les avantages économiques de ce type d’opération qui pourrait toucher d’autres ports et relancer l’économie portuaire locale.