Cette perte d’activité relève d’une chute sur l’un des trafics phares du port de Bayonne, les ferrailles et billettes qui plafonnent durant ce premier semestre à 194 000 t (42 %) et à 310 000 t (− 30 %). L’incident technique survenu au mois d’avril sur le système électrique de l’aciérie Celsa explique en grande partie ce ralentissement engendré en outre par les conséquences de la crise dans la construction, notamment sur le marché espagnol. D’autres trafics ont souffert tel celui des produits chimiques (53 000 t, − 32 %) en raison de difficultés sur le redémarrage du bioéthanol et la perte d’un client escalant désormais à Bilbao. Le port de Bayonne accuse de même un différentiel d’activité lié à la fin des exportations de pins des Landes qui ont constitué des records de trafics suite à la tempête Klaus.
Cependant, le trafic maïs se redresse (162 000 t, + 67 %) avec une bonne progression des exports vers les Pays-Bas. Parallèlement, les engrais, qui représentent 332 000 t sur ce premier trimestre, poursuivent leur progression initiée en 2012. Les imports sur mai/juin, notamment d’urée, ont comblé la perte relative sur les trois premiers mois de cette année. Le trafic de soufre se maintient (84 000 t, + 3 %). L’épuisement du gisement gazier de Lacq a ainsi été compensé par le nouveau trafic d’import de soufre sous forme solide, généré par la Sobegi sur sa plateforme de Blancpignon. Les autres vracs solides sont en hausse de 9 % grâce notamment à la bonne reprise des imports de quartz depuis Viveiro en Espagne.