La voie d’eau Brésil-Uruguay pour 2014

La rénovation de la voie d’eau comprend tout d’abord le dragage du canal de Sangra­douro (localisé au nord de la Lagoa Mirim), qui devrait s’achever fin 2014 et nécessiter un investissement de 15 millions de réais (5 M€) en provenance du gouvernement fédéral. « En un an et demi, nous voulons que cette épine dorsale fonctionne », déclare José Luiz Azambuja, superintendant de l’Administration des voies d’eau du Sud (Ahsul). Le dragage, la signalisation et le balisage des cours d’eau Jacuí, Taquari, Gravataí, Sinos, Caí, Lago Guaíba, Lagoa dos Patos et Rio Jaguarão sont également au programme. Ainsi, la capacité pourrait passer des 6 Mt actuelles à un volume de 17,5 Mt à l’horizon 2017. Ce vaste investissement, qui représente 270 millions de réais (93 M€) pour la seule partie brésilienne, prévoit aussi la construction de terminaux de conteneurs à Estrela, Porto Alegre et Rio Grande. Cette modernisation du Mercosur devrait par ailleurs accélérer les projets de terminaux prévus en Uruguay. Des ports sont d’ores et déjà annoncés dans la municipalité de La Charqueada (sur les rives du rio Cebollati) ou sur le rio Taquari, par les entreprises respectives Timonsur et Fadisol. Les principales marchandises évoquées pour l’instant sont notamment le maté et le sucre (vers l’Uruguay), ainsi que le soja, le riz et le bois (vers le Brésil). D’autres produits devraient s’y ajouter après la réalisation d’une étude sur le sujet.