Premier bain pour l’hydrolienne de Voith-Hydro. Ce gros bébé de 226 t, de 18 m de long et de 12 m de diamètre a été plongé quelques heures seulement, le 14 juin, dans les eaux de la grande rade de Cherbourg. Une première immersion dans l’eau de mer qui a permis aux équipes du consortium franco-allemand (GDF-Suez, Voith-Hydro, CMN) de vérifier que l’assemblage de la machine, réalisé ces dernières semaines au chantier naval des Constructions mécaniques de Normandie (CMN), a bien été conforme aux attentes. Après ces premiers tests d’étanchéité, la première hydrolienne assemblée en partie à Cherbourg a été embarquée à bord d’un navire et a mis le cap, le 16 juin, sur l’Écosse, où elle doit désormais être testée sur un site marin dédié à l’expérimentation de ce type de machine. Si les tests sont concluants, le consortium peut espérer implanter, dans le Raz Blanchard, une ferme pilote de trois à six machines en 2016 puis une ferme d’exploitation forte de plusieurs dizaines de machine à l’horizon 2019. Avantage de l’hydrolienne de Voith-Hydro, sa simplicité et sa robustesse. La turbine allemande est en effet à transmission directe sans réducteur de vitesse. Lubrifiée naturellement à l’eau de mer, elle n’est équipée d’aucuns joints tournants.
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Premier bain pour l’hydrolienne
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