Le volume de marchandises est en baisse. Au premier trimestre, le port a manutentionné 0,9 % de moins de marchandises qu’à la même époque l’an dernier, passant de 5,97 Mt à 5,91 Mt tous secteurs confondus. Le port poursuit donc sur sa tendance baissière observée en 2012.
Le vrac solide est le secteur qui a reculé le plus. Il a baissé de 8,7 % par rapport au premier trimestre de 2012. L’an dernier, 1,28 Mt métriques ont transité par ses installations par rapport à 1,17 Mt au début de l’année en cours.
Transit vers l’Ouest
Cela s’explique par une baisse de près de 50 % du trafic du grain. En raison d’une grande disponibilité de navires sur la côte Ouest canadienne, les taux d’affrètement ont chuté. Il est alors devenu plus avantageux de faire transiter la production des provinces de l’Ouest par les ports du Pacifique que de la faire transiter par rail jusqu’au port de Montréal. Cette situation a prévalu jusqu’au 22 mars, date de la réouverture de la voie maritime du Saint-Laurent. Cela devrait rééquilibrer ce trafic, selon le port. Les autres vracs solides tels que le sucre, le sel, le minerai de fer et l’engrais ont connu une forte augmentation. L’hiver rigoureux explique la hausse des livraisons de sel.
Le port de Montréal a manutentionné 2,2 % de plus de vrac liquide en raison d’une livraison exceptionnelle d’hydrocarbures. La seule raffinerie montréalaise, Suncor, a commandé deux navires de 40 000 t de pétrole brut de Houston qu’elle a transformé en diesel et écoulé sur le marché local. Enfin, légère baisse du côté des conteneurs. Si le tonnage a légèrement augmenté, le nombre d’EVP est en baisse. Au premier trimestre de 2013, le trafic a diminué de 2,1 % de 328 652 à 321 618, un déficit de 7 000 EVP.