À Anvers, le fait marquant de l’activité du premier trimestre est sans conteste l’augmentation de 37,4 % des transbordements de vracs liquides. Le port belge récolte notamment les fruits de ses investissements passés dans ses installations pétrochimiques grâce à un trafic soutenu en pétrole brut et ses dérivés sur les trois premiers mois de l’année. Au global, Anvers a enregistré une croissance de 1,4 % de son activité trimestrielle qui a porté sur quelque 47 Mt. Les transbordements de vracs secs se sont contractés de 33,2 % (− 69 % pour le charbon et − 12,4 % pour le minerai de fer). Autre contre-performance, l’activité conteneurisée en retrait de 2,8 %, à 2,12 MEVP (− 5,7 % en tonnage, à 25,4 Mt). À l’inverse, porté par un bond des transbordements d’acier (+ 6,4 %) mais surtout de papier, y compris de cellulose (+ 23,8 %) et de métaux non ferreux (+ 26,8 %), le segment des marchandises diverses a connu une activité en hausse de 4,4 % en ce début d’année.
En termes de trafic, le nombre de navires ayant transité par Anvers est en baisse de 1,2 % au premier trimestre (3 587 au total), même si en tonnage brut, les 79,8 Mt relevés traduisent une augmentation de 3 % en un an.