Les volumes transbordés dans le port néerlandais ont chuté de 1 % entre janvier et mars, à 109 Mt de marchandises.
Contre-performance patente pour Rotterdam au premier trimestre. En recul de 1 % par rapport à l’an dernier, les volumes transbordés dans le port néerlandais ont porté sur 109 Mt de marchandises sur cette période. L’activité a surtout marqué le pas dans le secteur du vrac liquide. Dû à une faible demande des raffineries européennes, les livraisons de pétrole brut ont chuté de 7 %. Même scénario pour les transbordements d’autres liquides qui ont été victimes du ralentissement des commandes en provenance de l’industrie chimique européenne.
Autre illustration du marasme ambiant, la forte augmentation des manutentions de conteneurs vides. En tonnage, l’activité conteneurisée est même en retrait de 1 % avec 30 Mt de marchandises conteneurisées transbordées (+ 4 % en EVP, à 2,8 millions d’unités).
De fait, la seule lueur d’optimisme provient du segment du vrac sec, malgré un léger tassement pour le charbon. Après une hausse de 4 % des transbordements entre janvier et mars, à 20 Mt, ce secteur d’activité devrait enregistrer une croissance positive sur l’ensemble de l’exercice en cours, notamment grâce à l’attrait de la profondeur des bassins de Rotterdam pour le débarquement de navires au gabarit hors normes.