Cherbourg n’avait pas encore vu d’hydrolienne. Depuis le 22 avril, c’est chose faite. La première machine du consortium GDF-Suez-Voith Hydro est arrivée de Rotterdam dans la partie du port de commerce dédiée au développement des énergies marines renouvelables (EMR). Elle a par la suite rejoint les ateliers des Constructions mécaniques de Normandie (CMN), chantier naval associé à l’industriel allemand Voith, où elle doit être assemblée. Cette machine de 160 t, armée d’un fuselage de 18 m de long et de 4 m de diamètre, va nécessiter six semaines de montage et la mobilisation d’une équipe de 10 à 15 personnes pour assembler les différentes pièces qui doivent être mécano-soudées. Par la suite, elle sera immergée dans les eaux de la Grande rade pour une série de tests avant de prendre la direction du nord de l’Écosse où elle rejoindra le site test du centre européen d’énergie marine (EMEC). Quoi qu’il en soit, ce passage à Cherbourg est l’occasion pour le consortium franco-allemand GDF-Suez-Voith Hydro de marquer l’importance que devrait prendre Cherbourg dans le secteur des EMR en général et des hydroliennes en particuliers.
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Livraison d’une première hydrolienne
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