Un transport de combustible nucléaire de type Mox devrait avoir lieu dans le courant du mois d’avril entre Cherbourg et le Japon. Un transport de 65 jours de mer qui sera effectué par la compagnie britannique Pacific Nuclear Transport Limited (PNTL), spécialisée dans le transport de combustible ou de produits nucléaires.
Une cargaison suspecte
Deux navires à double coque sont attendus à Cherbourg, le Pacific Egret et le Pacific Heron pour prendre en charge une cargaison dont on ne connaît pas précisément l’importance. Une chose est certaine, au lendemain de la catastrophe de Fukushima en mars 2011, un transport de 32 assemblages de Mox avait été « décalé », selon les propres termes de l’entreprise Areva. Depuis, la cargaison est entreposée dans l’usine de la Hague et les relations commerciales entre le groupe nucléaire français et les Japonais n’ont jamais été rompues, ce qui laisse à penser qu’une bonne partie de la cargaison programmée en 2011 pourrait quitter Cherbourg. Greenpeace dénonce ce transport qu’elle qualifie de « très dangereux » et « d’inutile ». En effet, à la suite de la catastrophe de Fukushima, sur les 54 réacteurs nucléaires japonais, seuls deux sont aujourd’hui autorisés à fonctionner.