Une première étape dans la construction du nouveau port de Durban a été franchie. Ce port, construit sur l’ancien site de l’aéroport, a été racheté par Transnet, qui gère les ports du pays. La société construira sur ce site un nouveau port avec 16 terminaux à conteneurs, pour une capacité de 9,6 MEVP. Il sera doté d’un terminal automobile et de quais pour les pétroliers pour alimenter la raffinerie adjacente. À l’origine, le projet visait à étendre le site actuel. Pour respecter les choix environnementaux, il sera construit en quatre phases. La première prévoit la construction de quatre terminaux dont les premiers coups de pioche sont attendus pour 2016 et le début des opérations commerciales en 2020. La décision par Transnet de construire ce nouveau port n’a pas été sans opposition. Un nombre important d’enquêtes environnementales et de nombreuses expropriations privées doivent encore être menées. Transnet a confirmé être en cours de réflexion sur une option pour un partenariat public-privé, qui pourrait déboucher sur un système de concession. Ce dernier pourrait faire l’objet de nombreuses oppositions de la part des syndicats portuaires. Transnet assure aussi que 80 % des conteneurs destinés à la région du Gauteng soient acheminés par voie ferroviaire. Les observateurs locaux restent sceptiques sur ce sujet. Aujourd’hui, le ferroviaire ne transporte pas plus de 20 % du fret conteneurisé le long du corridor logistique du Natal. Transnet assure que ce nouveau port créera quelques 64 000 emplois pendant la phase de construction et 28 000 pendant la phase opérationnelle.
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Le nouveau port de Durban se creuse
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