Totalisant 1,52 Mt, les trafics de Saint-Malo chutent de 16,89 % au global et n’atteignent même pas le niveau de 2009, année noire pour la majorité des ports. Les tonnages cargos totalisent 1,1 Mt (contre 1,3 Mt en 2011), alors que ceux des ferries chutent de 525 055 t en 2011 à 428 807 en 2012. Deux postes qui ont quasiment perdu 25 % par rapport à 2010.
Pour expliquer ces résultats, les gestionnaires du port font valoir la mauvaise conjoncture économique qui perdure, et surtout les restructurations de la Timac. Plombant les résultats globaux, le maërl est ainsi tombé à 47 727 t alors qu’il a affiché 167 944 t l’année précédente. Idem pour les engrais qui chutent de 635 765 t en 2011 à 465 473 t en 2012. « La réorganisation en cours de la Timac ne devrait pas porter ses fruits avant 2014 », analyse un portuaire malouin. Hors maërl, le total des autres trafics se porte mieux (1,10 Mt contre 1,13 Mt). Les céréales passent même de 137 610 t à 236 891 t. Les vracs liquides (115 364 t) et le bois (110 522 t) sont stables, alors que la ferraille (6 687 t contre 7 646 t) et le granit (8 628 t contre 10 446 t) chutent un peu.
Dépassant toujours le million (1 066 915), le total des passagers (Angleterre, îles anglo-normandes, croisières et trafic côtier) connaît cependant une érosion globale de 8 %.