Tout en enregistrant une baisse de 1 %, les trafics brestois passent quand même, et pour la deuxième année consécutive, la barre historique des 3 Mt. Un résultat qui n’a pas été évident. À la fin du 1er semestre, le port a enregistré une chute de 6 %. Le tiercé gagnant de ces bilans est constitué des vracs solides (+ 2 % à 1,6 Mt), des vracs liquides (− 2 % à 937 999 t) et des marchandises diverses (− 8 % à 478 118 t).
Les matières premières agricoles (MPA) ont atteint 997 778 t, avec 626 470 t de graines de soja, 83 866 t de tourteaux de colza et 115 864 t de tourteaux de tournesol. En ajoutant les 100 586 t d’export d’huiles végétales (+ 6 %) et les entrées de 24 602 t d’huile de palme (+ 17 %), ces trafics de MPA s’élèvent à 1 022 380 t.
Avec une cute de 16 % de ciment et une stabilité du sable (344 258 t) et des ferrailles (130 000 t), les vracs solides non agro sont en hausse de 6 % grâce à un trafic ponctuel de ballasts pour la SNCF. Les hydrocarbures affichent un recul de 4 % (812 811 t). La baisse de 8 % des marchandises diverses est notamment due aux exportations de volailles congelées. Les problèmes rencontrés par le groupe Doux sont passés par là et les mouvements de conteneurs chutent de 11 % à 48 385 EVP.