Au cours du premier semestre de son exercice fiscal, qui démarre le 1er avril, Transnet a vu ses investissements augmenter de 34,5 % à 12,8 MdRands, notamment par la cession de l’ancien aéroport de Durban. Le site devrait être utilisé par la ville pour son nouveau port. Le chiffre d’affaires au cours de ce premier semestre s’établit à 24,9 MdRands (2,1 Md€), soit une hausse de 11 %. Une croissance que le groupe attribue à la croissance des volumes mais aussi à l’augmentation des tarifs de 3 % en moyenne.
Le président-directeur général du groupe, Brian Molefe, a confirmé qu’il n’a pas l’intention de se soustraire à son programme d’investissement de 300 MRand (25,4 M€). Une position confirmée par le directeur financier, Anoj Singh, qui a insisté sur ce point. « Toute annulation de projets, que ce soit pour le ferroviaire, le portuaire ou les pipelines, ne sera prise en considération qu’en dernier ressort. » La décision de reporter ou différer les priorités sera préférée à toute annulation. Globalement, le rapport semestriel du groupe prévoit de maintenir la stratégie de la demande du marché tout en prévoyant de partager les risques avec le secteur privé.
De plus, au cours du premier semestre, Transnet a levé 14,7 MdRands (1,2 Md€) depuis diverses sources. Parmi ces ressources, Transnet a levé un emprunt d’1 M$ sur le marché américain au taux de 4 %. Il a été souscrit à hauteur de huit fois la demande. Il est le plus important que Transnet ait été chercher sur le marché sans une garantie du gouvernement. Au cours du premier semestre de l’année fiscale de Transnet, l’agence de notation Moody’s a baissé la note de l’Afrique du Sud, sans que cela n’ait d’incidence sur la société Transnet d’accéder à des taux intéressants sur le marché international. Malgré tout, avec les grèves qui ont eu lieu en fin d’année et la faiblesse de l’économie mondiale, la direction du groupe est invitée à prendre en compte tous les risques.