Les premiers pas d’Areva

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La semaine dernière, le président du directoire d’Areva Luc Ourcel était de passage au Havre pour l’ouverture des premiers bureaux du groupe sur les docks Dombasle. Le responsable s’est adressé aux élus locaux et à des chefs d’entreprise pour réaffirmer tout l’intérêt de la nouvelle filière de l’éolien offshore pour Le Havre et sa région. La rencontre, qui s’est déroulée à la chambre de commerce et d’industrie, a également été l’occasion pour une trentaine d’entreprises locales et régionales de prendre contact avec Areva lors de rencontres BtoB. « Nous voulons fabriquer une éolienne offshore 100 % française », a expliqué Luc Ourcel. Pour cette seconde visite (en quelques mois seulement), le responsable était accompagné de Xabier Viteri, p.-d.g d’Iberdrola Renouvelables et partenaire d’Areva sur un projet qui se concrétise localement par la construction de deux usines sur le port, quai Joannes Couvert, l’une pour la construction de pales et l’autre pour des nacelles. À cet ensemble industriel il faut ajouter un espace dédié au banc d’essai et un port de base destiné au pré-assemblage. Près de 750 emplois directs sont à la clé. « Nous identifions les entreprises du territoire et nous sommes en bonne voie. Il faut également anticiper les formations, créer des vocations. » Luc Ourcel veut faire du Havre et de son port une « vitrine technologique en matière d’éolien offshore ». La construction des usines qui fabriqueront les éoliennes du parc de Saint-Brieuc devrait intervenir début 2015. Luc Ourcel n’a pas caché l’ambition d’Areva de se positionner dès maintenant sur le second appel d’offres qui porte notamment sur un parc éolien offshore au large du Tréport. À partir de sa plateforme havraise, Areva veut également prendre des parts de marché en Grande-Bretagne, un pays qui développe de très importants parcs offshore.

« Près de 6 000 éoliennes sont à construire en moins de 20 ans pour le marché anglais. » Autre enjeu à relever selon Luc Ourcel, celui de la compétitivité. « Il faudrait obtenir des coûts raisonnables, aux alentours de 100 € par MWh. C’est un des éléments de notre réussite. »

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