« C’est un terminal qui dans le cadre de la réforme portuaire n’avait pas trouvé preneur lors de la procédure de gré à gré. Cette nouvelle activité devrait nous permettre de générer des volumes supplémentaires pour le trafic maritime et fluvial. » Hervé Martel, le président du directoire du Grand port maritime du Havre (GPMH) ne cache pas sa satisfaction. Le GPMH a, en effet, finalisé l’attribution d’exploitation du terminal multivrac au Havre à la société Smeg. C’est en novembre 2010 qu’un appel à candidature internationale avait été lancé, l’objectif étant de pérenniser les trafics de vracs solides au Havre. L’appel portait non seulement sur le terminal, mais aussi sur la cession de l’outillage, à savoir deux portiques de 30 t. « Nous avons choisi le candidat qui apportait le meilleur prix d’acquisition et proposait le meilleur projet en termes de montant d’investissement sur le territoire. » La Smeg, déjà implantée au Havre, dispose d’un entrepôt qui lui a notamment servi à stocker des farines animales de 2002 à 2010. Durant cette période, la cohabitation entre la Smeg et le GPMH a été difficile et parsemée de contentieux financiers et judiciaires y compris devant le Conseil d’État. Dans la convention signée avec l’opérateur, il est spécifié que le terminal gardera sa vocation liée au traitement des vracs solides. Le GPMH a également signé parallèlement une convention d’occupation temporaire avec la Smeg, Smeg International et Liants Océanes pour la réalisation d’un projet à proximité du centre multivrac sur un terrain de 8 ha. Sur ce site, sera construite et exploitée une installation de production d’électricité et de vapeur à partir de produits dits de biomasse énergétique, représentant une puissance nominale de 10 Mw. Un projet de 3,5 M€. Il est également prévu la construction d’une unité de broyage de clinker de 500 000 t pour un investissement de 25 M€.
Ports
Un nouvel exploitant pour le terminal multivrac
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