Après avoir plongé de 6 % au cours du premier semestre, Brest a réussi un rétablissement qui lui permet de maintenir le tonnage de ses trafics au niveau de ceux de l’an passé. Depuis fin juin, ils ont repris de la couleur et, à fin septembre, les 2,2 Mt enregistrées ont permis au port de ramener le cumul à 0 % d’écart. Une performance notamment due aux vracs solides non agroalimentaires (+ 11 % avec près de 470 000 t) et aux vracs liquides agroalimentaires (+ 12 % avec 94 500 t). Concernant les premiers, la nouvelle hausse de 5 % de sable (271 158 t) et la reprise d’un trafic de pierre de ballasts (44 500 t) compensent la baisse de 7 % des ferrailles (97 330 t). Quant aux seconds, ils sont tirés vers le haut par les huiles de soja et de colza qui affichent 21 % de mieux (près de 82 000 t) alors que l’huile de palme perd 26 % (12 600 t)
Avec 617 831 t, le total des vracs liquides-énergie est resté quasiment stable (− 1 %). Les pétroles raffinés ne bougent pas (555 540 t), et la baisse sensible des gaz liquéfiés (− 17 %) est compensée par la forte hausse des biocarburants (+ 33 %). Totalisant 712 000 t, les vracs solides agroalimentaires ne régressent que légèrement (− 4 %). Il en va de même pour les marchandises diverses qui, au global, baissent de 9 % (338− 500 t). Que ce soit en conteneurs ou en palettes, les viandes congelées chutent respectivement de 15 et 20 %. Conséquence directe des problèmes du volailler Doux, qui ont une répercussion sur le trafic par conteneurs qui chute de 12 % (34 600 boîtes).