La réhabilitation des voies de chemin de fer vers l’Afrique du Sud, le Swaziland et le Zimbabwe permet de retrouver des trafics qui ont disparu depuis la guerre civile du Mozambique entre 1977 et 1992, a rappelé le président de la Caminhos de Ferro de Moçambique (CFM), Rosario Mualeia. Le manque de locomotives et de wagons empêche le développement de ces lignes. Selon le président des chemins de fer mozambicains, un programme de rénovation et de réparation de la flotte routière ne suffirait pas à répondre à la demande croissante. La CFM demande l’autorisation au gouvernement de signer des lignes de crédit avec des banques afin d’investir dans un programme d’achat de matériels ferroviaires. De plus, les compagnies minières ont fait savoir qu’elles appuient ces demandes, à l’image du groupe Vale qui exploite le réseau Nord de CFM, la ligne Sena et réhabilite la ligne de Nacala. Selon la CFM, depuis le mois d’avril, quelque 670 000 t de minerais de fer transportées depuis le Swaziland sur la ligne de Goba vers le port de Maputo à destination de l’Inde. Quand la mine du Swaziland sera en pleine production, elle pourrait évacuer quelque 2 Mt de minerais par an. Enfin, de nouveaux développements pourraient se réaliser au travers de sociétés communes entre le Portugal et le Mozambique pour développer les infrastructures ferroviaires et portuaires au Mozambique. L’Afrique de l’Est entre parmi les principaux centres d’intérêt pour les investisseurs portugais.
Pré & post acheminement
La chaîne logistique dans l’Afrique méridionale s’appuie sur le fer
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