L’activité croisières a été à la hauteur. Avec 22 escales et 33 000 passagers, les chiffres restent stables comparés à ceux de l’an dernier. Le port enregistre actuellement les escales prévues en 2013, qui semblent marquer un léger fléchissement, sans doute dû à la crise. Une annonce en début de saison a inquiété le microcosme rochelais: MSC a en effet averti qu’il ne ferait peut-être plus escale dans le port charentais l’an prochain. En fin de saison, le port n’a toujours pas reçu son carnet de réservations. Mais pas davantage d’information concernant sa possible absence l’an prochain.
« Nous, nous avons répondu à ses attentes en mettant en place les infrastructures demandées, indique Philippe Guillard, et nos équipes se sont organisées en fonction de ses exigences. C’est un atout pour le port. Nous sommes dimensionnés pour accueillir les grands croisiéristes et de grosses escales. D’autres vont aussi profiter de ces installations. » La Rochelle se positionne ainsi comme un troisième port d’embarquement, après Marseille et Le Havre, jouant sur la proximité avec les passagers originaires de l’ouest et du sud-ouest de la France.
Quant à l’éventuelle absence de MSC l’an prochain sur ses quais, le port l’envisage sereinement. Les croisiéristes doivent renouveler leur catalogue et ce n’est pas parce que La Rochelle ne figurerait pas en 2013 sur celui de MSC que ses paquebots ne seraient pas de retour un an ou deux au plus tard.
