Le volume de marchandises qui a transité par les ports brésiliens a atteint des résultats record en 2011. D’après l’Agence nationale des transports par voie d’eau (Antaq), le pays aurait enregistré 886 Mt, soit une croissance de 6,25 % par rapport à l’année précédente. Ces chiffres viennent confirmer que le secteur a doublé de taille en douze ans. Les bons résultats de 2011 s’expliquent par un change plus favorable aux importations que l’année passée, générant une hausse de 7,5 % sur le segment. Les exportations, elles, ont connu une croissance plus modérée (+ 5,6 %).
Alors que le port de Santos a finalement enregistré des résultats stables (86 Mt), bien loin des 100 Mt espérés, d’autres ports ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Le port d’Itaguaí, à Sepetiba (État de Rio de Janeiro), a vu ses volumes croître de 6 Mt, portant ses résultats annuels à plus de 58 Mt. Le port de Rio a également affiché de bonnes performances (+ 10,9 %), atteignant les 7,7 Mt.
Sur le chapitre des produits, le minerai de fer a dopé les exportations avec un total de 327,8 Mt. Loin derrière figurent les combustibles, puis le soja, la bauxite et le sucre.
Enfin, la flotte maritime brésilienne a elle aussi été portée par une tendance à la hausse, passant de 1 312 navires (2010) à 1 459 unités, soit une augmentation de 11 %.
Le transport fluvial en augmentation
Au Brésil, le transport de marchandises par voie fluviale a atteint 79,8 Mt en 2011, d’après les statistiques annuelles de l’Antaq. Un volume qui représente une augmentation de 7,25 % par rapport à l’année précédente. Sans surprise, le bassin amazonien représente plus de la moitié de ces résultats (soit 49,2 Mt), loin devant le bassin Tocantins-Araguaia qui enregistre un transit de 23,7 Mt. Quant aux produits, le minerai de fer apparaît en tête avec 5,3 Mt (21,3 % du total), suivi par le soja (4,2 Mt), le soufre et les matériaux de construction (pierre, plâtre et chaux).