Pendant le premier semestre, le trafic de conteneurs dans le port de Bilbao a progressé de 9,2 % pour atteindre 299 534 EVP. Cette performance s’explique par le dynamisme des exportations. Les entreprises du Pays basque espagnol, région industrielle par excellence, tentent de compenser la récession par l’augmentation des ventes sur les marchés extérieurs. Le port tire parti de son positionnement géographique pour attaquer les pays de la façade atlantique de l’Europe du Nord, notamment le Royaume-Uni, la Belgique et les Pays-Bas. Autre bonne performance, celle du trafic roulier avec une progression de 5,7 % à 0,4 Mt.
Les vracs, qui constituent le « fonds de commerce » du port basque, ont subi le contrecoup des décisions des grands opérateurs. L’arrêt de l’aciérie d’ArcelorMittal de Sestao pendant le premier semestre a entraîné un recul de 7,8 % du trafic des vracs secs (2,3 Mt). La baisse a été encore plus prononcée (− 33,6 %) pour les vracs liquides (6,4 Mt) en raison de la réduction de l’activité de la raffinerie de Petronor. L’impact de ces deux poids lourds a été perceptible sur la statistique globale: pendant les six premiers mois de 2012, le trafic global du port a diminué de 21 % à 13,6 Mt.
L’Autorité portuaire de Bilbao (APB) rappelle cependant que l’aciérie a été remise en route en juin et que l’activité de la raffinerie a repris, de sorte que les chiffres des vracs du deuxième semestre devraient être meilleurs.