À fin mai (derniers chiffres disponibles), le port de Sète affiche une baisse d’activité de 5 % par rapport à la même période l’an dernier. Principale explication: la suspension des liaisons maritimes avec le Maroc entre janvier et juin 2012, du fait de la saisie conservatoire (pour impayés) de trois ferries du royaume Chérifien
Côté chiffres, les vracs solides baissent de 11 % (479 538 t): − 8 % pour le trafic de tourteaux de soja, très mauvaise campagne céréalière (3 000 t au lieu de 53 000 t en 2011). « Les opérateurs fonctionnent en flux tendu, les stocks sont au plus bas », analyse Arnaud Rieutort. Les marchandises diverses chutent de 22 % (259 834 t). Le trafic de bétail, en revanche, se porte bien. L’acquisition d’une nouvelle passerelle a permis l’exportation de 90 000 têtes lors des cinq premiers mois de 2012, au lieu de 60 000 en 2011. Les vracs liquides à l’import (hydrocarbures, acides) augmentent, eux, de 7 % (764 630 t). En 2011, le trafic sur le port de Sète a augmenté de 6 %, passant de 3,4 Mt à 3,6 Mt.
Marrakech et Bni Nsar de la Comanav, Biladi de la Comarit.