La crise mondiale, la désindustrialisation de l’hinterland, des escales bordelaises en baisse en 2011, une chute de 5,2 % du trafic du port de Bordeaux à la fin du mois de mai sur fond de secteur céréalier touché… l’inquiétude prend le pas dans le bilan dressé par les membres de l’Union maritime et portuaire de Bordeaux qui ont tenu leur assemblée générale le 28 juin à Bordeaux. Leur directeur, Henri-Vincent Amouroux, a notamment exprimé plusieurs préoccupations les touchant localement. La remise en service du second portique du Verdon a été jugée « comme un enjeu majeur »
Actuellement un seul portique fonctionne pour le trafic conteneur de MSC. Pour le second portique, propriété de BAT, une étude est lancée pour connaître le coût et les délais de travaux pour sa remise en état et l’apport d’améliorations.
Stand by sur la zone de Sabarèges
Une des possibilités de développement du port de Bordeaux pourrait résider dans l’aménagement d’une zone de 60 ha sur la zone de Sabarèges à Ambarès. Embranchée fer en partie et située près du terminal Bassens arrivant à saturation, cette zone, selon l’UMPB, « représente un enjeu capital. » Cependant l’étude menée par la Communauté urbaine de Bordeaux sur la faisabilité d’implanter une nouvelle zone industrialo-portuaire se heurte à deux obstacles majeurs. Le périmètre en question répondrait aux critères de la nouvelle directive Inondations empêchant toutes constructions et le maire d’Ambarès serait peu favorable au projet sur une grande partie de la zone, préférant privilégier l’aspect environnemental; la possibilité de classer le marais d’Ambarès en zone Natura 2000 étant envisagé.