JOURNAL DE LA MARINE MARCHANDE (JMM): N’ÊTES-VOUS PAS TROP EXPOSÉ?
CHARLES MENKHORST (C.M.): Nous sommes présents dans plusieurs pays européens, à savoir la Belgique, la France où nous avons des terminaux vraquiers, l’Allemagne, l’Italie, la Bulgarie, la Finlande, l’Espagne, mais aussi à l’étranger: au Brésil, en Chine, à Hong-Kong, au Moyen-Orient. Nous réalisons un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 600 M€ et l’on peut considérer que le degré d’exposition est inférieur à 20 %. Notre portefeuille est bien balancé. Néanmoins, nous sommes vigilants.
JMM: AVEZ-VOUS D’IMPORTANTS INVESTISSEMENTS EN VUE, NOTAMMENT DES ACQUISITIONS?
C.M.: Cette année, les investissements porteront sur 40 M€ à 50 M€ et seront consacrés à l’entretien de nos installations, à du remplacement d’équipements. L’accent est surtout mis sur l’amélioration constante des performances des services rendus à la clientèle. Nous ne prévoyons pas d’acquisitions, mais sommes toujours prêts à évaluer toute opportunité qui se présenterait et serait susceptible d’être complémentaire à nos activités.
JMM: LA STRATÉGIE DES SERVICES LOGISTIQUES INTÉGRÉS EST-ELLE TOUJOURS DE MISE?
C.M.: Plus que jamais. Nous ne sommes pas engagés dans le transport maritime, mais notre objectif est d’intervenir en tant que supply chain de et vers les terminaux portuaires, ce qui implique le transport terrestre, notamment fluvial, l’expédition dans sa globalité et n’oublions pas les contrats logistiques dédiés à des clients. Nous voulons être le partenaire du secteur maritime en matière de solutions logistiques.