Seagital: un cluster marétique et un livre bleu

Cet événement réunit les acteurs du maritime et du fluvial ainsi que des scientifiques et professionnels des nouvelles technologies. « En 2011, la première édition a eu pour objectif de poser des questions. Est-il important de créer la marétique au croisement du numérique et du monde maritime? Peut-on en faire une discipline? La réponse a été oui. En 2011, il a également fallu démontrer que ces technologies peuvent servir différents métiers. Depuis l’an dernier, nous avons avancé sur l’identification des besoins », explique Brahim Bennacer, chef de projet Seagital. Seagital 2012 a été marqué par deux événements importants, le lancement d’un cluster marétique qui va permettre de fixer un cadre partenarial et la présentation d’un livre bleu, sorte de feuille de route qui définit les grands axes de réflexion stratégique. En janvier 2013, le cluster devrait être effectif. Le livre bleu quant à lui devrait être finalisé en septembre 2012. « Il a existé des rapprochements entre les acteurs, par le passé, mais de manière parcellaire. Un cluster permet d’avoir une approche systématique du sujet. Il permet aussi de faire la promotion des projets. Le but est d’améliorer les services fluviaux ou maritimes. L’objectif est également de faire du business, du made in France que nous pourrions également exporter, par exemple », estime Francis Vallat, le président du Cluster maritime français. Pour l’édition 2012, un atelier a notamment permis d’aborder les enjeux et les perspectives du guichet unique d’autorité portuaire. Ce guichet devrait permettre de simplifier les démarches des déclarants et de préparer la mise en œuvre au niveau national de la directive européenne 2010/65 relative aux formalités déclaratives applicables aux navires à l’entrée et à la sortie des ports. Les axes stratégiques qui ont été proposés lors de Seagital concernent la prévision et l’aide à la décision dans le domaine de la navigation, la sécurité des biens et des personnes, l’intelligence des données, les réseaux et les systèmes interconnectés, la dématérialisation des informations, le développement des compétences et la formation.