Sur les trois premiers mois de l’année, Brest enregistre 929 678 t, soit une chute de 12 %. Avec 458 215 t, les vracs solides accusent une baisse de 18 %. Avec 315 424 t, le total des vracs liquides est également en baisse de 4 %. Totalisant 156 039 t, les divers accusent également une chute de 9 %. Même le trafic des conteneurs chute de 11 % avec 16 117 boîtes. Les marchandises diverses ne sont pas en reste puisqu’avec 156 039 t, elles fléchissent de 9 %. Deux trafics phare du port de Brest sont touchés. Totalisant 272 464 t, les vracs solides agroalimentaires chutent en effet de 31 %. « Les récoltes de céréales ayant été bonnes en France l’été dernier, les besoins en importations sont d’autant diminués », explique-t-on à la CCI. Avec 82 048 t, les viandes congelées perdent de leur côté 14 %. « Mais le trafic se redresse déjà ». Avec 280 031 t, les hydrocarbures baissent également de 5 %.
Seuls les vracs solides non agroalimentaires et les vracs liquides agroalimentaires semblent tirer leur épingle du jeu. Avec 185 751 t, les premiers affichent 15 % de mieux. Avec notamment 27 % de mieux pour le ciment (20 473 t), 11 % de mieux pour le sable marin (108 564 t) et 8 % de mieux pour les ferrailles (51 858 t). Les seconds (huile de colza, de soja, de palme et Viprotal) sont en hausse de 9 % avec 35 393 t.