Le port côtier belge a subi les effets de la faiblesse du commerce mondial et de la crise que traverse l’Europe. À l’issue du premier trimestre, son trafic maritime accuse un recul de 7 % à 11,3 Mt. Résultat à comparer avec la croissance enregistrée lors du premier trimestre de 2009, année de crise, qui a été de 18 %. À l’exception des diverses en conventionnel (+ 43,9 % à 343 700 t), vracs liquides (+ 1,6 % à 2 Mt) et du LNG (+ 2,1 % à 1,2 Mt), les autres secteurs ont donné des résultats négatifs. Le trafic des conteneurs est en recul de 12,7 % à 5,4 Mt. Cette situation s’explique par les restructurations des services et alliances auxquelles les armements ont procédé. Néanmoins, ce processus n’en est qu’à ses débuts. D’autres développements déboucheront vraisemblablement sur des perspectives positives. Le trafic roulier a chuté de 4,5 % pour se situer à 3,2 Mt. Dans ce domaine, des signes encourageants témoignent d’une croissance des services axés sur la Scandinavie et l’Irlande. Quant au trafic des voitures il affiche une baisse de 10 % à 432 991 unités. Le trafic des vracs solides, avec 312 000 t, est en baisse de 16,2 %.
Ports
Le port enregistre un premier trimestre négatif
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