De bonnes perspectives grâce aux lignes régulières

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Dans l’ensemble, Zeebrugge a de bonnes perspectives. Récemment, l’armement Spliethoff (dont dépend Transfennica) a relancé son service entre Zeebrugge et Philadelphie. Il s’agit d’un trafic de papier. Ce dernier a diverses provenances. Le groupe StoraEnso expédie de Finlande et de Suède des rouleaux de papier chargés dans des containers géants (StoraBox, de 80 t) que transporte vers Zeebrugge le service régulier qu’exploite Cobelfret. Un autre producteur norvégien, Norske Skog, expédie du papier de Norvège que DFDS Lys Line amène en Belgique, tandis que les productions d’Allemagne et d’Autriche arrivent à Zeebrugge par la route et le rail. Tous les 20 jours un navire de Spliethoff se présente au terminal de StoraEnso que gère PSA pour y charger des cargaisons de papier allant de 12 000 t à 20 000 t. Ces navires, outre un gréement composé de grue de 40 t à 250 t, sont dotés de sabords de charge latéraux. L’armement compte sur un trafic annuel se situant entre 200 000 t et 250 000 t.

En shortsea, l’armement portugais Roporfret a annoncé le démarrage d’un service roulier hebdomadaire entre Zeebrugge, Leixoes et Setubal. Seront alignés deux navires modernes, dont un (Strait-of-Magellan, longueur 193 m, pavillon britannique), inactif à Tilbury, sera remis en service. La direction de l’armement envisage de faire de Zeebrugge son hub en Europe du Nord, ceci dans la perspective de connexions avec Dublin, Killingholme et purfleet au Royaume-Uni, Esbjerg au Danemark et Göteborg en Suède. À Zeebrugge, les navires seront traités à l’un des terminaux de SeaRo (groupe Cobelfret).

Moins positive est l’annonce faite par P&O Ferries qui réduit la fréquence de son service entre Zeebrugge et Teesport. De six départs par jour dans chaque sens, la fréquence est ramenée à trois départs. Cette évolution résulte d’une baisse des trafics, d’une hausse très forte des prix des soutes. En toile de fond, il y a évidemment la crise économique qui sévit en Europe et le fait que le Royaume-Uni renoue avec la récession. P&O Ferries n’aligne plus qu’un seul navire sur cette relation, mais il s’agit d’une des plus grandes unités sa flotte, 863 ml. La fréquence du service Rotterdam-Teesport a également été ramenée à trois départs par semaine dans chaque sens.

Toujours sur le plan de l’activité maritime, le port a accueilli récemment deux nouveaux remorqueurs, Smit-Emoe et Smit-Kiwi, qui ont une force de traction de 85 t. Ils vont remplacer deux unités de l’Union de remorquage et sauvetage (URS) dont la force de traction n’est que de 65 t. Ce renforcement est rendu nécessaire suite à la multiplication des ULCS qui font régulièrement escale au port. Le port compte actuellement une flotte de sept remorqueurs modernes.

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