En remportant avec EDF trois champs d’éoliennes offshore sur les cinq qui étaient mis en jeu par l’État, Alstom assure à Cherbourg l’implantation d’ici deux ans de deux usines de fabrication d’éoliennes. L’une pour les mâts, la seconde pour les pâles.
De quoi assurer sur le port de Cherbourg un bon millier d’emplois dans deux ans. Une petite révolution locale quand on sait que depuis le départ de Toyota, il y a près de vingt ans, aucune activité d’importance n’était venue occuper la quarantaine d’hectares de terre-pleins du port de commerce.
En 2014, cette zone sera enfin occupée par une activité industrielle qui devrait aboutir à un trafic maritime régulier d’une centaine de navires par an. D’ores et déjà, 40 M€ ont été débloqués pour aménager la zone, et notamment la doter d’un quai de plus de 500 m d’un seul tenant, capable d’accueillir plusieurs navires à la fois.
Par ailleurs, les industriels implantés à Cherbourg tels que les chantiers navals que sont les Constructions Mécaniques de Normandie (CMN) et les Chantiers Allais, espèrent bien tirer leur épingle du jeu. Le premier en proposant son savoir faire en matière de chaudronnerie industrielle, le second son expérience en matière de construction de navires spécialisés dans la maintenance industrielle offshore.