Le bilan du port de Lorient s’établit à 573 583 t au premier trimestre (− 16,9 %), réparties comme suit: hydrocarbures, 246 712 t (+ 1,6 %), aliments du bétail, 162 220 t (− 49 %), vracs de construction, 142 007 t (+ 29,6 %), ferraille, 9 877 t (− 19,4 %), marchandises conditionnées, 3 950 t (+ 4,7 %) et divers, 8 635 t (+ 200 %). Il faut noter le retour de trafics qui s’étaient raréfiés, avec 1 700 t de kaolin et 1 300 t de bois du nord de l’Europe tandis que les importations de ciment sont peu soutenues pour l’instant.
Le trafic agroalimentaire en repli
Le fait marquant du début d’année est le repli du trafic agroalimentaire dû à des facteurs extérieurs, dans les pays sources. Selon la chambre de commerce du Morbihan, gestionnaire du port, ce recul n’est pas significatif. Le trimestre a été perturbé dans plusieurs pays, comme l’Ukraine, par une vague de froid qui a gêné ses expéditions. Des grèves ont également entravé le fonctionnement de plusieurs ports d’Amérique du Sud tandis que la hausse des cours du soja avait conduit à une baisse des chargements.
Avec le printemps, Lorient a relancé les importations d’aliments et, à la mi-avril, le port a reçu deux cargaisons d’aliments, de 42 000 et 30 000 t. Le trafic d’hydrocarbures avait aussi pris un retard qui vient d’être comblé, pour se situer au-dessus des prévisions.