Il s’agit d’alimenter ses entrepôts logistiques et sites de production implantés dans l’hinterland de Rotterdam, notamment celui d’Haguenau (Bas-Rhin) qui assure 90 % de la production européenne de M&M’s. En Alsace, le report modal pourrait porter sur une partie des 450 EVP de produits semi-finis qui voyagent chaque année par la route. L’expérimentation a porté sur 24 conteneurs de cacahuètes grillées transportés par Danser sur le Rhin, ECS se chargeant des pré et post-acheminements aux terminaux de Nijmegen et Strasbourg.« Pour le moment, les coûts demeurent 40 % plus chers par rapport à un acheminement routier classique. Or, agir dans le sens du développement durable ne signifie pas que nous devons payer davantage », pointe Jolanda van der Wijngaart, responsable de la distribution chez Mars BV Nederland. C’est pourquoi le géant de l’agroalimentaire réfléchit à mutualiser les flux amont/aval avec d’autres sites du groupe, voire d’autres industriels.
En prélude à l’expérimentation alsacienne, 38 conteneurs ont été acheminés en cabotage maritime entre Veghel et des entrepôts et sites de production britanniques. L’enjeu est d’importance, puisque Mars expédie chaque année 580 EVP de produits finis et 1 600 EVP de produits chocolatés outre-Manche. Enfin, le groupe va tester prochainement le transport fluvial de conteneurs vers ses entrepôts logistiques de Mayence et de Bâle.