Le ministre de l’Équipement, Ana Pastor, s’est engagé à lancer dans un délai de deux ans, à compter de la réception du projet, l’appel d’offres pour la réalisation de la connexion ferroviaire à écartement UIC entre le port de Tarragone et Castellbisbal. Cette liaison permettrait aux convois ferroviaires d’emprunter la voie UIC existante entre le port de Barcelone et la frontière française. Cet engagement a été perçu comme un premier pas par l’Autorité portuaire de Tarragone (APT) qui bataille depuis plusieurs mois afin d’obtenir une connexion UIC vers la France.
Pour autant, la prudence reste de mise. Au sein du Parti populaire, certains dirigeants estiment qu’il faudrait d’abord finaliser l’accès direct entre la ville de Tarragone et l’autoroute Madrid-Barcelone. Par ailleurs, le gouvernement espagnol est confronté à la nécessité de réaliser un effort d’austérité drastique pour réduire le déficit qui a atteint 8,5 % du PIB en 2011. Selon l’APT, la pose d’un rail UIC le long de la voie existante entre le port et Castellbisbal représenterait un investissement de 180 M€.
