Alcatel-Lucent S.N. veut tout remettre à plat

Article réservé aux abonnés

Une décision du juge des référés du tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer, prise le 15 mars, et la promesse de la tenue d’une table ronde le 20 mars, ont mis fin à une action d’entrave au chargement du câblier Île-de-Sein. Ce dernier embarque 1 900 km de câbles à destination de l’océan Indien pour le compte du consortium Seas, entre Seychelles et Tanzanie.

Depuis 25 ans, un accord a cours à Calais, selon lequel le chargement des câbliers est partagé pour moitié entre le personnel d’Alcatel-Lucent Submarine Network (ASN) et les dockers de Calais. Le manutentionnaire est Léon Vincent. Les navires sont chargés à raison d’une heure par chaque équipe, alternativement. Calais est la seule usine d’ASN active sur ce marché. Alors que le sucre et les automobiles neuves ne sont pas au mieux, les câbles sont essentiels pour ce qui reste de l’emploi docker au port de commerce de Calais.

C’est la décision de l’entreprise, une semaine plus tôt, de réaliser un transbordement d’un petit chargement de maintenance entre l’IT Interceptor et l’Île de Bréhat, qui a suscité l’inquiétude des dockers. Ces derniers ont estimé l’accord rompu. À l’occasion du chargement important qui a suivi, la CGT a décidé de bloquer le travail des équipes d’ASN quand est venu leur tour. Le chargement s’est donc trouvé considérablement ralenti.

Une table ronde a donc eu lieu le 20 mars avec, pour but, d’abord de calmer le jeu. Reste que pour Marc Geoffroy, directeur du site ASN de Calais, il est temps de remettre en cause l’accord, et de progresser à la fois, en qualité, en productivité, en rapidité, et en coût de chargement.

Ports

Port

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15