Affichant 1 827 387 tonnes en 2011, les trafics de Saint-Malo accusent une baisse de 7,9 %. C’est du moins ce qui ressort dans des statistiques qui ont largement perdu de leur précision. Depuis la mise en place du logiciel Gedour par la Région, les professionnels portuaires se plaignent en effet de l’absence de lisibilité du tableau de bord qu’éditait auparavant l’Union maritime de Saint-Malo… Selon la Région, tout devrait rentrer prochainement dans l’ordre.
Regroupant les phosphates ou autres sulfates d’ammonium, le maërl et les coquilles brisées, les engrais représentent à eux seuls 750 596 tonnes. Englobant les véhicules et autocars de tourisme, les caravanes et remorques et les marchandises sur car-ferry, le total véhicules et objets manufacturés atteint 511 423 t. Réunissant orge, maïs, blé, avoine, tourteaux de soja, de colza et de tournesol, les aliments et compléments alimentaires destinés à la nourriture du bétail totalisent 177 278 t (contre plus de 210 000 t en 2010). Les bois sciés baissent également de 124 213 à 113 395 t. La catégorie des produits chimiques (soude caustique, acide phosphorique) atteint 118 328 t alors que celle des matériaux de construction (pierres concassées, macadam, granit…) frôle de très peu les 100 000 t. Les chiffres connus du trafic des car-ferries font état de 889 400 passagers, dont 415 100 sur l’Angleterre et 474 300 sur les îles anglo-normandes.