Dans la nuit du 3 au 4 février, vers 1 h du matin, l’ULCS Eleonora-Mærsk de 15 500 EVP s’est présenté au terminal de PSA dans la darse à marée Deurganckdok. C’est la seconde escale d’un tel navire à Anvers. Il a quitté le port le samedi en fin de soirée. Les opérations de manutention ont porté sur 2 500 mouvements, soit 3 500 EVP.
Les raisons de cette seconde escale résident dans les problèmes que rencontre le manutentionnaire APMT à son terminal de Rotterdam. La négociation d’un nouvel accord salarial s’avère très difficile et les syndicats font obstruction.
Afin d’éviter que ce grand PC soit victime de manœuvres de retardement, Mærsk Line a préféré jouer la sécurité et opté pour l’alternative anversoise. La récente escale test effectuée avec un de ces ULCS a démontré que le port scaldien était à même de traiter ces unités sans problème, et que la logistique de desserte de l’hinterland, notamment de l’Allemagne, s’effectue avec facilité.
L’année dernière, l’armement danois qui escale à Anvers avec une dizaine de services y a généré un trafic de 300 000 EVP, en progression de 30 % par rapport à l’année précédente. Depuis quelques années, le trafic de Mærsk Line à Anvers est en augmentation constante.