Après deux années de baisse d’activité, les ports des Côtes d’Armor (Le Légué, Tréguier, Pontrieux et Lézardrieux) ont totalisé 532 168 t en 2011 (454 500 t en 2009 et 494 217 t en 2010). « Avec 364 170 t, Le Légué retrouve quasiment son activité de 2008 », constate avec satisfaction Michel Lerat, vice-président de la CCI. Avec 130 650 t, les vracs secs pour l’alimentation animale représentent 30 % de ce tonnage global. Destinés à l’ex- portation, les produits de carrière (kaolin et kerphalite) frôlent les 60 000 t, soit 15 % de mieux. Issu de Russie et de Scandinavie, le bois représente 45 500 t, soit 50 % de mieux qu’en 2009 alors que le total des engrais se maintient à 47 000 t. La ferraille représente un trafic de 45 000 t. Produits du bornage, sables et amendements totalisent 20 000 t. Apparu au Légué pour la première fois en 2010, les trafics de sels alimentaires et de déneigement représentent 15 000 t. « Le nombre global d’escales est de 199 et on constate une fois de plus que le tonnage moyen des navires continue de s’accroître et que l’activité se situe à 85 % dans l’avant-port et non plus dans les bassins », commente Michel Lerat. Le transfert d’une partie des sabliers de la Secma de Pontrieux vers Tréguier a provoqué un léger rebond de ce dernier qui totalise 68 000 t. « Mais ce rebond masque les difficultés de Tréguier qui sont liées tant à la conjoncture économique qu’à la décision des chargeurs de modifier leurs flux logistiques », commente Michel Brémont, vice-président du Conseil général. Du coup, c’est le port de Pontrieux, dont les activités sont uniquement liées à l’usine Secma (groupe Roulier), qui en a fait les frais. Le tonnage passe ainsi de 86 592 t à 77 181 t. Lézardrieux ne totalise enfin que 22 750 t d’amendements.
Ports
Les ports se redressent
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