Avec 30,5 Mt en 2011, le trafic du Grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire présente un ressac de 1,7 %.
La baisse est de 4,1 % à l’import, alors que l’export – près du tiers du trafic total – gagne 5 %.
L’activité reste dominée par l’énergétique, qui à 20,3 Mts perd 3,8 % mais pèse toujours les deux tiers du tonnage global. Si on détaille ce trafic, gaz naturel (− 21,5 %) et charbon (− 8 %) sont à la baisse. Si le gaz perd un million de tonnes, la direction du port attribue la chute du trafic de GNL à la « concurrence des gazoducs transsibériens et à des marchés déstabilisés par une forte demande asiatique ». Le débouché du charbon, c’est essentiellement la centrale thermique de Cordemais, mais les températures hivernales clémentes ont réduit son rôle d’appoint classique aux centrales nucléaires françaises, ce qui s’est cumulé à une réduction des stocks de combustible de la centrale voisine du terminal charbon. À 3,8 Mt, le pétrole brut gagne 5,1 points. Les 6,3 Mt d’hydrocarbures raffinés sont à l’étale (− 0,1 %).
Bénéficiant des mauvaises campagnes céréalières australienne et russe, le trafic de céréales est à 1,6 Mt, son record en basse-Loire.
L’activité conteneur croit de plus de 6 %. Malgré les modifications de la ligne Antilles CMA-CGM, et de la liaison Océan Indien-Australie-Nouvelle-Zélande de MSC. Le trafic roro gagne 111,3% avec la montée en puissance de l’autoroute de la mer Montoir-Gijón.