Le site industrialo-portuaire de Port-Jérôme occupe une position importante dans le développement du Grand port maritime de Rouen. Actuellement, cette zone dans sa globalité (Port-Jérôme et Radicatel) génère un trafic de 6,8 Mt. Elle sera la première à bénéficier des travaux d’amélioration des accès maritimes du GPMR (arasement des points hauts du chenal). Dès la fin de la première phase, Port-Jérôme sera accessible aux navires de 11,70 m de tirant d’eau.
En avril, la Communauté de communes Caux Vallée de Seine, présidée par Jean-Claude Weiss, et le Grand port maritime de Rouen, ont signé une convention d’études pour définir les potentiels de développement des activités logistiques et industrielles en lien avec les activités portuaires. Port-Jérôme est constitué aujourd’hui de trois zones, PJ-1 (où sont implantées les grandes unités industrielles), PJ-2 vers l’aval (activités industrielles et logistiques) et PJ-3 à l’amont.
Jean-Claude Weiss et Régis Soenen, directeur de l’aménagement territorial et de l’Environnement au GPMR, ont présenté quelques-unes des orientations pour les années à venir. Plusieurs investissements sont prévus à court et moyen terme. Dès début 2012, il sera possible aux véhicules non immatriculés de circuler entre Radicatel et les entrepôts situés en arrière (en particulier ceux de Katoen Natie). Par ailleurs, début 2013, le bouclage routier de la zone PJ-2 sera réalisé, permettant alors à la voie actuelle utilisée par l’ensemble du trafic d’être dédiée aux usages portuaires. « Cette opération représente un investissement de 15 M€ », souligne Régis Soenen. Enfin, deux études vont être lancées, la première sur la réalisation d’un nouvel appontement pour vracs à l’amont des postes d’ExxonMobil, la seconde sur l’extension du quai de Radicatel, allongement dont l’objectif est double: constituer un poste de sécurité d’une part, participer au développement de la zone d’autre part.