Alstom a annoncé le 3 novembre la localisation de ses usines pour se lancer dans la fabrication d’éoliennes de mer: à Saint-Nazaire pour les générateurs et les nacelles, à Cherbourg pour les pales. L’ensemble devrait « générer jusqu’à 1 000 emplois directs et 4 000 emplois indirects », dont 500 à 800 emplois directs et 2 000 indirects dans la région de Saint-Nazaire. Les implantations définitives restent liées à l’appel d’offres national de création de cinq parcs offshore de 600 éoliennes en Manche et dans l’Atlantique. Alstom y participe en consortium avec EDF énergies nouvelles. Le résultat sera connu au printemps.
Mais pour les responsables locaux, à Saint-Nazaire, cette annonce a été accueillie comme le véritable top départ de mise sur pied d’une nouvelle filière industrielle. « C’est pour notre territoire une opportunité unique de s’inscrire en pointe dans la transition énergétique en cours tout en faisant émerger une nouvelle filière industrielle leader au plan national qui générera à terme plusieurs milliers d’emplois sur le territoire », a indiqué Jacques Auxiette, président de la Région Pays-de-la-Loire. Pour Jean-Claude Pelleteur, président de l’association Néopolia, association d’entreprises de la Région Pays-de-la-Loire, cette annonce préfigure la création de 2 000 à 3 000 emplois dans les années à venir, la filière des énergies renouvelables arrivant à point nommé pour pallier aux aléas de la construction de paquebots. STX Europe propose, de son côté, la fabrication des fondations métalliques et sous-stations électriques des éoliennes, de bases de vies offshore et de bateaux de transfert en mer.